Le livre CéZANNE LES LAUVES, écrit par DENIS COUTAGNE, édité par FAGE coute 40,00 €.
Cézanne Les Lauves. La colline des Lauves est le dernier « lieu » de Cezanne. Là, il se fait construire enfin « son » atelier en 1901-1902 pour ses Grandes Baigneuses. Il y travaille jusqu'en 1906. Des amis viennent le voir : Émile Bernard, Charles Camoin, Maurice Denis... Il monte sur la colline des Lauves et, depuis le « jardin des peintres », se confronte pleinement au motif de la montagne Sainte-Victoire. Les pommes, draperies et vases sont disponibles pour des natures mortes à l'atelier. Vallier, le jardinier de Cezanne, est là, témoin silencieux d'une mort qui approche. Cezanne n'a de cesse de le peindre ! D'ailleurs c'est au-dessus de l'atelier, au cabanon Jourdan, que le peintre, qui voulait mourir le pinceau à la main, se laisse surprendre par un orage glacé le 15 octobre 1906. On le retrouvera comateux au bord du Chemin. Il reviendra le lendemain à l'atelier poser une dernière touche sur le jardinier Vallier. La pneumonie l'épuise. Cezanne meurt dans la nuit du 22 au 23 octobre 1906. L'atelier, vidé des oeuvres de Cezanne, sera racheté par Marcel Provence en 1921pour en faire un sanctuaire cézannien. John Rewald trouvera des mécènes américains pour le sauver en 1952-1953. Depuis lors l'atelier est ouvert au public avec le statut de musée, et Cezanne semble être parti hier.
Ce livre est publié en partenariat entre la Société Paul Cezanne et Fage éditions à l'occasion de la réouverture de l'atelier des Lauves après d'importants travaux engagés par la Ville d'Aix-en-Provence qui en a la propriété depuis 1969.