ECOLOGIE ET CULTURES VISUELLES

Ecologie et cultures visuelles

Avec Christian Joschke, Alfonso Pinto et Michel Lussault

Vendredi 5 avril
19 heures

Librairie L'oeil cacodylate
31 rue Auguste-Comte
69002 LYON

A l’occasion de cette rencontre croisée, consacrée à la fois au numéro de la revue Transbordeur, « Les histoires écologiques de la photographie » (éd. Macula), puis à l’essai d’Alfonso Pinto, Anthropocène, âge du désastre. Les catastrophes industrielles et leurs imaginaires (éd. 205), nous vous proposons de réfléchir aux liens entre les cultures visuelles, les imaginaires, les formes de création et de narration, et les crises, catastrophes, enjeux  environnementaux qui ont marqué ces deux derniers siècles.

Dialogue entre Christian Joschke, historien de l’art, codirecteur de la revue Transbordeur et  Alfonso Pinto, documentariste et chercheur en géographie et cultures visuelles, modéré par Michel Lussault, président du conseil scientifique de Cité Anthropocène.

A propos des deux ouvrages :

Le livre d’Alfonso Pinto  remet en question deux siècles de catastrophes à travers une posture interprétative “humaniste”, au cœur desquels l’homme est l’acteur et responsable principal. Progrès, imaginaire, désastre environnemental et narrations du mensonge se croisent en un récit qui rend encore plus tragique et nécessaire la réflexion anthropocénique, la seule qui pourra essayer d’éteindre les étincelles des nombreux incendies en cours.

Le dossier « Les histoires écologiques de la photographie » interroge dans une perspective historique les rapports entre la photographie et l’écologie, entendue dans la pluralité de ses acceptions : comme une science interdisciplinaire apparue dans le courant du XIXe siècle, recherchant une compréhension globale de l’environnement ; comme mouvement politique en faveur de la qualité des milieux habités par les êtres humains et du maintien de la diversité des formes du vivant, nés durant la deuxième moitié du XXe siècle ; comme courant philosophique et social interrogeant le rapport des sociétés à leur environnement et à la notion de « nature » ; et enfin au sens de l’impact environnemental des techniques et des industries photographiques.

Réservations recommandées :
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